Dieu Maman
Frère Antoine - "Les chansons du Rocher"
Dans le corsage de dentelle
De la reine Mère éternelle
est un froncis où je me tiens
A 1’abri des théologiens.
Je suis suspendu à son cou
ni plus ni moins comme un bijou
Qui par intervalle s’éclaire
Quand elle entrouvre ses paupières.
J’ai la peau des fesses tendue
Comme le ballon d'un enfant
Prêt à faire la bienvenue
A son coup de pied d’éléphant.
Au mouvement de sa poitrine
et au souffle de ses narines
elle m'astique et me fourbit
Par frottement sur son habit.